Nicolas Sarkozy choisit-il ses concurrents ?
Les pronostics sur DSK ou Marine le Pen correspondraient-ils à une stratégie d'ampleur revenant à favoriser des tendances pour structurer la prochaine présidentielle ? Bref, l'équipe de Nicolas Sarkozy est-elle en train de choisir ses concurrents ?
Trois dossiers ne sont pas traités sérieusement dans la vie politique française actuelle :
1) Le poids de la commande publique par rapport aux Instituts de sondages : le chiffre cumulé des commandes de l'Elysée, du Gouvernement, du Parti présidentiel et du secteur para-public "sous contrôle" représente un montant probablement considérable dans un pays habitué à beaucoup sonder.
2) Existe-til une logique de "candidats bulles" : ceux que l'on sait capable de flotter sur une rampe de lancement mais ne pas vivre la sécheresse d'une campagne ?
DSK 2010 est-il la Ségolène Royal de 2006 ? Il y a beaucoup de parallèles notamment dans l'ampleur de la promotion médiatique et les titres qui lancent "le premier étage de la fusée".
Une fusée dont il est manifeste pour DSK en 2011 qu'il dédouanerait Sarkozy de nombreux reproches dont le côté bling bling. Comme il était clair en 2007 que la cohabitation entre Ségolène Royal et le PS serait explosive ; ce qui fut le cas à partir de janvier 2007.
3) Pourquoi l'analyse de 2012 est-elle privée à ce point de variantes de second tour alors même que tout le "jeu d'une présidentielle" repose sur le choix du vainqueur donc sur le second tour.
Si DSK était le seul à pouvoir battre Sarkozy, sa cote au sein du PS changerait significativement par rapport aux hypothèses où Aubry et Hollande peuvent aussi battre Sarkozy.
Pourquoi cette réalité est-elle niée à ce point actuellement ?
Ce sont là des marqueurs qui imposent beaucoup de vigilance dans les actuelles manoeuvres.