Jean François Copé et la crise des vocations
Dernière ligne droite redoutable pour l'UMP qui apparait comme une "église sans fidèle" au moment où plus de 1 000 de ses candidats déserteraient le label UMP pour se réfugier sous une enseigne de "sans étiquette". L'impact grand public de cette situation est considérable.
Jean François Copé a tout fait pour tenter de banaliser les cantonales.
Dans la dernière ligne droite, deux rebonds changent la donne.
D'une part, la poussée du FN qui fait du scrutin dans 2 000 cantons un sondage grandeur nature qui ne peut plus être banalisé dans une telle ambiance.
Mais surtout d'autre part, le fait que les logos UMP sont cachés par les candidats UMP. Sur 2 026 cantons, plus de 1 000 verraient fleurir des candidats "sans étiquette" qui seraient des "candidats UMP recyclés".
L'impact diffus est considérable.
Le bouche à oreille reste le premier support de communication et dans la "France des cantons" cette réalité est dévastatrice.