J - 4 : Dominique de Villepin et le nouveau rythme
La présidentielle 2012 s'accélère. Les cantonales ont changé la donne. Les candidats se multiplient. Les espaces se raréfient. La compétition va devenir sportive et virile. Un nouveau rythme s'installe manifestement.
Qui va ouvrir le premier la logique du "tapis de bombes", cette formule qui recouvre la stratégie de la densité de présence qui écrase tous les autres concurrents ?
Le PS attend sa primaire ou plutôt attend DSK.
La droite présidentielle attend le calme pour reprendre ses esprits.
Les écologistes attendent Hulot pour savoir comment il va se positionner.
Pour l'instant, la seule à ne pas attendre a été Marine le Pen et elle a engrangé les bénéfices de cette clarté.
Ce n'est pas le projet que l'opinion attend car elle sait que c'est un graffiti sur le sable emporté à la première épreuve internationale.
L'opinion attend le leader enfourchant les dossiers d'actualité pour donner des réponses simples immédiates montrant qu'une autre "vie "est possible.
Un leader qui s'exprime avec coeur et simplicité, qui dîne en ville à la brasserie du coin lors des déplacements sur le terrain, qui perd la gravité qui est si "souvent d'abord le bouclier des sots", qui accepte sa spontanéité voire même ses erreurs.
C'est ce nouveau style qui est attendu par l'opinion. Actuellement, au Canada, Ignatieff a cassé l'armure de l'universitaire et il casse en même temps ses seuils habituels d'échecs en s'approchant de ce style attendu par l'opinion.
Borloo a joué ce cap sur France 2. Il a cassé des codes. C'est pour cela que l'opinion lui a donné un accueil si favorable créant un courant de sympathie.
Le 14 avril, c'est probablement ce rendez-vous du "nouveau rythme" qui sera le marqueur de la présence de Dominique de Villepin dans la course 2012 qui démarre sous un registre nouveau ces derniers jours.