Nicolas Hulot et la génération clip
La présidentielle 2012 est l'aboutissement d'un long processus débuté en 1974 installant le style d'un candidat au centre du choix avec l'érosion permanente des idéologies. C'est la génération clip : trois images et une formule attachées à la marque d'un nom.
Jusqu'à maintenant, pour défendre l'environnement, des scientifiques se résignaient à aller vers les médias.
Aujourd'hui, c'est une vedette médiatique qui doit assurer que derrière le vernis il y a bien quelques fondamentaux techniques.
C'est le passage de Dumont, Tazieff, Cousteau à ... Nicolas Hulot.
Que même l'électorat le plus "intégriste sur les idéaux" soit perméable à une telle évolution en dit long sur l'état des autres électorats.
C'est le début de la logique des marques : créer de l'émotionnel pour que de l'imaginaire remplace les idéologies.
La question n'est plus de savoir si cette évolution est bonne ou mauvaise. Elle est intervenue. La candidature de Nicolas Hulot en est une quasi-caricature.