Marine le Pen et les raisons de la révolte
Marine le Pen a de beaux jours devant elle tant l'opinion publique décroche actuellement devant des incohérences manifestes. La culture de la sanction des partis politiques classiques progresse à la vitesse turbo et la leader du FN est la première à en capitaliser les conséquences électorales.
L'essence à la pompe est au plus haut. Elle s'invite donc dans la campagne électorale américaine. Dans certains Etats, le prix du gallon d'essence vient de dépasser la barre psychologique des 4 dollars, ce qui met le litre d'essence à environ 1, 05 dollars US le litre d'essence soit 63 cents d'euros.
Le prix de l'essence fait scandale aux Etats-Unis quand il est moitié moins élevé que le prix pratiqué en France.
Et en France, la soumission est encore de mise alors que les compagnies pétrolières vont afficher des bénéfices records.
C'est vrai que la "gestion française" est toujours empreinte d'une certaine spécificité. Les classes scolaires sont fermées parce que les "caisses sont vides" mais elles n'ont pas été vides pour renflouer les banques dans des conditions à l'opacité absolue et elles ne sont pas davantage vides pour financer la guerre en Libye.
Moins impliqués que la France, les Etats-Unis ont avoué que le coût d'un missile Tomahawk est de 650 000 dollars US soit une dépense pour ce seul poste de 230 millions de dollars pour les seules premières journées selon les chiffres révélés au Sénat US.
Une bombe française est estimée à 350 000 euros en moyenne. C'est par bombe un budget intéressant pour l'enseignement national.
La sélection du motif des caisses vides est instructif.
Mais les contribuables français sont tellement résignés qu'ils s'acquittent des prix records à la pompe, qu'ils acceptent des fermetures de classes et qu'ils observent une guerre qui n'a pas de coût déclaré pour l'instant. Etonnante situation pour le pays qui se revendique la terre des Libertés et de la Révolution...
Pour bon nombre de citoyens, cette résignation n'est qu'apparente. Ils ont commencé le décompte avant le 1er tour des présidentielle et leur "carton rouge" face à de telles pratiques s'appelle Marine le Pen.
A ce rythme, le microcosme parisien est probablement éloigné de l'ampleur de la vague qui s'annonce.