Nicolas Sarkozy à moins d'une semaine de la désignation par l'UMP
A ce jour, un tiers des adhérents UMP s'est déjà exprimée pour désigner le candidat UMP à l'élection présidentielle. Seul Nicolas Sarkozy est en lice. La question n'est donc pas celle du résultat mais du nouvel élan qu'il doit impulser à compter du 15 janvier 2007.
Le leader UMP a trois enjeux pour le 14 janvier 2007. Certes, tout d'abord, le taux de participation au sein de son parti qui donnera l'ancrage démocratique de sa désignation. A l'intérieur de ce vote, il faudra observer le pourcentage des abstentions. Probablement, le vote doit être le témoin d'une forte participation et l'abstention devrait rester marginale.
Le second enjeu concerne les premières décisions clefs une fois la désignation obtenue. La question clef est alors celle de la participation au Gouvernement. L'électorat n'est pas en attente de départ de N. Sarkozy. Il est habitué à des cumuls de responsabilités et l'énergie de Nicolas Sarkozy ne peut laisser craindre un "dilettantisme" à l'Intérieur.
Le vrai enjeu réside dans la stature présidentielle qui sera désormais la sienne. L'opinion a des priorités précises :
* l'emploi,
* le pouvoir d'achat,
* l'éducation,
* la lutte contre l'exclusion,
* l'avenir des retraites.
* la sécurité.
Telle est la liste décroissante des priorités des électeurs selon l'enquête IFOP à paraître demain dans le quotidien "Ouest France".
Les deux premières priorités offrent une véritable "fenêtre de tir" au Président de l'UMP et à son capital de confiance en faveur de "nouvelles ambitions Françaises".
Il lui appartient désormais de donner du contenu précis aux deux premières priorités et tenter que la vague dominante soit celle de la "nouvelle énergie nationale" et beaucoup redeviendrait possible.