Ségolène Royal et le symbole du contrat
Trois courants actuels profonds occupent une place nouvelle :
1) La société n’attend ni la conformité ni la rupture brutale mais la transformation douce.
2) La société aspire à des changements pratiques immédiats et non pas à des objectifs généraux lointains.
3) Le besoin de confiance. Au moment où tout est perçu comme menace, le besoin de confiance est la forme de protection qui traduit une aspiration plus forte que jamais à la sécurité comme assurance contre les risques généralisés qui nous guettent.
La symbole du contrat est très adapté à ces trois courants.
Mais le symbole du contrat ne repose pas tant sur un contenu que sur le fait qu'il y ait des partenaires c'est à dire plusieurs personnes capables de s'engager sur le contenu du contrat. Faute de pluralité de partenaires, l'idée même du contrat n'existe pas.
Ce symbole sera-t-il le point de départ de signatures "citoyennes" pour donner une réalité d'engagements multiples, c'est l'étape qui fait défaut pour l'instant ? En réalité, cette initiative montre toute l'actuelle difficulté de la campagne 2012 qui consiste non seulement à trouver un contenu mais surtout à faire vivre une mobilisation.
Les prochaines étapes du contrat de Ségolène Royal seront-elles donc les signatures dans les Régions avec des membres de sa tendance, voire même au-delà ?
Faute de telles signatures, le symbole du contrat resterait à celui de la simple déclaration.