Nicolas Hulot et la nouvelle majorité 2012
La présidentielle 2012 est en train de prendre une configuration inattendue sous l'effet de quatre facteurs imprévus et imprévisibles il y a quelques semaines seulement.
1) La primaire PS pourrait connaître un succès de participation. Mais dominée par la course au collège des militants, elle risque de considérablement ancrer à gauche le candidat du PS ouvrant des espaces nouveaux au centre.
2) Au sein même de cette gauche, la force des "ultras" s'affirme. Les "ultras" se font entendre avec vigueur mobilisant leur collège électoral traditionnel mais s'éloignant probablement de façon risquée des segments modérés, ce d'autant plus que le calendrier de fin de la primaire est scotché à celui de la campagne finale active.
3) Au moment où la gauche se radicalise, la droite présidentielle se modère. Le Président sortant change son positionnement pour apparaître non plus comme l'homme de toutes les situations mais celui qui peut fédérer une équipe plurielle apte à affronter la crise en mobilisant le maximum des bonnes volontés comme des compétences.
4) Il suffit que quelques digues emblématiques sautent aux yeux de l'opinion (Bayrou, Villepin ...) et les configurations de cette "équipe France" pourraient changer de façon brutale et visible par l'opinion. Rien ne pourrait alors s'opposer à l'arrivée de Nicolas Hulot pour incarner l'écologie positive, douce et proposante qui fait terriblement défaut dans le paysage politique français.
Cette perspective est d'autant plus possible désormais que le débat de la primaire PS a montré que les statures présidentielles restaient à construire dans ce camp depuis qu'il est privé de la personnalité de DSK. Or, dans les derniers jours décisifs, cette "présidentialité" est le critère principal de choix.
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