Ségolène Royal sur la mauvaise voie
Dés le 15 janvier, nous avions annoncé la poussée de N. Sarkozy consacrée par le sondage IFOP publié demain dans Paris Match. Mais surtout, les procédures lancées par S. Royal contre la révélation sur son imposition à l'ISF donnent le sentiment qu'elle subit la transparence à contre-coeur. Un choix surprenant pour une candidate qui prône une "nouvelle politique".
La candidate socialiste paraît déstabilisée par l'accélération de la campagne. Sa réponse aux révélations sur l'ISF est étonnante. Elle paraît subir la transparence plutôt que la conduire avec sérénité. Elle crée une "affaire" là où il n'y a pas matière.
En réalité, pour la première fois depuis plusieurs mois, elle semble perdre la maîtrise de l'agenda et du tempo de la campagne. Sans retournement majeur rapide, intervient actuellement une étape importante de la campagne.
L'enjeu est le retour à un statut de challenger affaibli qui pourrait précéder un vrai retournement de mode. Tout ce qui ne donnait pas lieu à critiques appartiendrait alors à l"évidence des échecs, des fautes, de l'impréparation".
Ce sondage montre aussi combien désormais l'électorat zappe vite. Une convention d'investiture réussie c'est un bonus de deux à trois points. Les candidats sont donc actuellement à égalité. D'où l'importance de l'enjeu sur la transparence patrimoniale notamment.