Rick Perry ou l'optimisme pour programme
Rick Perry prépare un choc d’images : Obama le sinueux face à Perry le roc, tout d’un bloc.
Là est la force de Perry : incarner une image de l’Amérique qui répond aux besoins profonds des classes populaires et moyennes.
Perry tente de faire rêver de nouveau les Américains. La réalité nationale s’y prête peu. Mais il déplace le débat en le situant sur le terrain du ledership.
Comme Reagan, Perry veut redonner confiance aux Américains.
Il sort la campagne d’un débat sur des propositions précises pour le situer dans une autre dimension.
Il ne parle pas de politique mais de valeurs. Il parle de loi et d’ordre.
L’optimisme est son travail. Il s’agit de revenir aux valeurs traditionnelles à l’intérieur et au respect de l’Amérique à l’extérieur.
C’est simple donc efficace. Perry veut incarner la renaissance de l’Amérique face aux bureaucrates de Washington.
Il se sert de la crise comme d’une alliée.
Elle serait le constat quotidien des échecs de Washington alors que lui au Texas a pu faire vivre sa «preuve locale».
Pour l’instant, cette dialectique fonctionne. C’est le retour du cow-boy républicain qui veut défaire l’intellectuel démocrate.