Dominique de Villepin et l'électrochoc
La question posée est simple : quel évènement extraordinaire peut casser la morosité des enquêtes d'opinion pour conduire à la naissance d'une "phase révélation" changeant la donne pour l'ancien Président de République Solidaire ?
Le précédent de JL Borloo complique considérablement la donne car :
- il montre toute la difficulté du retrait quand des troupes ont été "chauffées" en vue d'une candidature,
- mais il montre aussi toute la difficulté de maintenir une diversité à droite quand le FN est à un très haut niveau,
- surtout, il vulgarise une donnée technique à juste titre avec le sentiment que le premier tour est un tremplin ou un plongeoir. Un tremplin pour le candidat qui arrive en tête car il peut alors demander à l'opinion de "consacrer" sa victoire lors du second tour. Un plongeoir si le score étriqué place dans la dépendance des reports compliqués.
Jean Louis Borloo a changé la donne de toutes les candidatures de droite en les rendant toutes plus délicates car plus lourdes de responsabilités multiples.
Faute d'évènements hors du commun ouvrant des espaces nouveaux, il pourrait y avoir là un précédent annonciateur de nombreuses autres décisions similaires, même parées d'autres explications.
La présidentielle 2012 vient d'échapper pour partie à de nombreux autres candidats potentiels qui ne pourront retrouver un espace qu'à l'occasion d'un évènement imprévisible créant un électrochoc dans l'opinion.