Dominique de Villepin et le véritable faire part de naissance
La campagne de Dominique de Villepin devient progressivement un cas d'école sur la place des sondages dans la vie publique française.
Le sondage favorable est désormais le véritable "faire part de naissance" d'une campagne.
La présentation de synthèse de l'opinion veut qu'il y ait désormais les mutants, les mutins et les moutons. Les premiers acceptent les évolutions nécessaires tandis que les seconds les refusent au moment où les troisièmes suivent "la mode du moment".
Dans la vie publique, ces derniers sont de plus en plus nombreux. Il faut l'embellie du premier sondage traduisant un frémissement manifeste pour qu'une campagne démarre pour de bon. C'est ce frémissement qu'attend Dominique de Villepin. Il parait désormais renvoyé à la première quinzaine de janvier car l'opinion va décrocher entre Noël et le Jour de l'An. Il est pour le moins surprenant de voir que désormais le "bon sondage" remplace le programme pour décider une partie importante de l'opinion.
Celle qui est prête à s'emporter contre la place des agences de notation dans la vie économique reconnait aux instituts de sondages une place de "notation" de facto bien importante dans la vie publique et sur des critères à la transparence technique parfois bien opaque ...