Hakima Aït el Cadi et la preuve locale
Dans la présentation de l'équipe de campagne de Dominique de Villepin, de très nombreux commentaires ont entouré des choix liés à la direction de campagne, à des controverses sur le "Monsieur Web", voire même à la présence inhabituelle d'écrivains.
La marque de nouveauté et le test d'efficacité résident probablement ailleurs que dans l'examen médiatique de personnalités souvent clivantes. Deux ou trois noms ont le profil pour changer réellement les choses.
C'est le cas de Mme Hakima Aït el Cadi en charge de la mobilisation citoyenne.
Trois remarques s'imposent à cet égard :
1) Dominique de Villepin a été le premier à reconnaître un tel poste (mobilisation citoyenne) dans l'organisation nationale dès l'été 2009. Des dissensions internes ont alors généré des blocages altérant les possibilités concrètes d'une telle initiatives novatrice. Des blocages semblent alors avoir porté notamment sur les conditions d'utilisation d'Internet,
2) Hakima Aït el Cadi, à l'exemple d'autres personnalités comme Isabelle Baert, est toujours restée à l'écart de ces "différends de microcosme" et a fait vivre la preuve locale. Sa fédération (Vaucluse) a quadrillé le terrain dans des conditions exemplaires,
3) elle incarne une génération de convictions, avec la volonté d'exprimer librement ses valeurs sans "effet de Cour" et avec une ouverture professionnelle internationale lui donnant un réel pouvoir d'expertise sur des dossiers majeurs.
Si des personnalités de ce type ont un réel poids dans la campagne de l'ancien Premier Ministre, des rebonds sont alors possibles parce que les lignes sur le terrain seront bougées.
C'est un marqueur à surveiller de près dans les prochaines semaines.