Nicolas Sarkozy et l'enjeu social
Remarquable note technique de l'IFOP publiée ce jour sur les conséquences de la campagne "au peuple" conduite par Nicolas Sarkozy sur l'électorat frontiste.
En 7 pages, l'IFOP met en évidence les défis pour le Président sortant pour revenir à un report proche de 2007.
En 2007, le report de l'électorat populaire frontiste a été très élevé parce qu'il a su cumuler deux qualités :
- parler à la "France qui a peur" : dossiers de la sécurité et de l'identité,
- mais aussi parler à "la France qui a mal" à son porte monnaie : projet du "travailler plus pour gagner plus".
En 2012, il a progressé ces dernières semaines à destination de la France qui a peur mais il décroche toujours auprès de la France qui "a mal".
C'est pourquoi, la recommandation d'une campagne "sociale active" semble désormais s'imposer pour se réconcilier avec les catégories ouvrières et employées dont les reports font défaut encore au second tour ce qui ouvre la voix à une victoire de François Hollande.
L'enjeu social devient une priorité absolue désormais.