La "gauche DSK" en proie à de vives attaques
"Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi et du matériel" écrit DSK à un ami.
"Le mot matériel désigne une personne de sexe féminin" a reconnu DSK devant les policiers lors de sa garde à vue les 21 et 22 février 2012. C'est la phrase qui déchaîne la presse internationale contre DSK : les femmes : "du matériel".
Et, à la différence de la presse française, la presse internationale donne des exemples très précis d'agissements qui choquent comme ce témoignage lors d'une soirée de décembre 2010 à Washington où un "ami" de DSK aurait tenu les poignets d'une femme concernée "pour l'empêcher de bouger" selon les témoignages recueillis face à certaines "exigences" de DSK.
La presse internationale, tout particulièrement la presse anglo-saxonne, se déchaîne contre la "gauche DSK" c'est à dire une gauche qui triche.
Une gauche qui triche sur sa relation avec l'argent : elle instrumentalise la pauvreté d'autrui à des fins électoralistes mais vit dans un luxe ostentatoire où tout est "hors de prix" de ceux qu'elle prétend représenter, défendre, vouloir servir.
Une gauche qui triche sur sa relation avec les valeurs de respect de la personne humaine quand elle se livre à de telles addictions dans des conditions de réelle violence de surcroît.
La presse française reste très en retrait actuellement. Entend-elle ne pas impacter la présidentielle ? Et si oui, comment comprendre une telle réaction sur celui qui était le leader PS de toute une classe politique il y a seulement 12 mois encore ? Pense-t-elle avoir failli quand elle louait toutes les qualités du" présumé président" sans investiguer sur les "défauts" qui pointaient déjà au gré de diverses confessions ?
Ce qui est sûr, c'est que le personnel politique français n'a pas "bonne presse" et que la "gauche DSK" devient l'incarnation d'une France arrogante qui triche, qui donne des leçons à l'envie sans commencer à être capable de balayer devant sa porte.
Ce climat se propagera-t-il en France dans les dernières semaines de la présidentielle au moment où il est de plus en plus question de listes d'autres responsables PS concernés au gré des déplacements de DSK ?