Nicolas Sarkozy et François Hollande à 50 / 50
Etape de plus dans une campagne dominée par des manipulations permanentes dignes des régimes d'obscurantisme, les dernières prévisions sont formulées sans la précision de la marge technique d'erreur.
Dès que le score entre dans la zone des "52 / 48", c'est le règne du 50 / 50 compte tenu du facteur technique des 2 à 3 points incontournables d'erreur : une précision qui a d'ailleurs en principe valeur obligatoire sur la notice technique qui doit accompagner toute publication de sondage.
Dans les dernières heures, deux phénomènes ont pris corps :
- d'une part, mobilisation croissante de l'électorat de Marine le Pen en faveur de Nicolas Sarkozy. Le seuil des 60 % de reports favorables serait désormais franchi,
- d'autre part, la forte désapprobation au sein de l'électorat de François Bayrou d'un engagement qui est davantage perçu comme un règlement de compte personnel et non pas une consigne d'"homme d'Etat".
Par ailleurs, loin des déclarations publiques, l'électorat de JL Mélenchon voit réapparaître Lionel Jospin en "inspirateur" du programme de François Hollande. Or, aux yeux du PCF, Jospin incarne le fatalisme revendiqué devant les marchés financiers avec l'acceptation officielle des "licenciements boursiers" de Michelin à l'époque où Jospin était à Matignon.
L'élection du 6 mai pourrait être l'une des plus serrées de l'histoire électorale française.