Justin Trudeau et la séduction en temps de crise
La percée de Justin Trudeau comme la victoire de Barack Obama ou encore le succès de Léo Bureau - Blouin montrent une constante assez étonnante des démocraties modernes en temps de crise.
Elles s'en remettent à des leaders de charme. Elles ont besoin d'être séduites par des personnalités qui, par leur charisme, vont faire passer un tempérament de gagne.
Ce fut déjà le cas dans les années 70, date qui a compté la première crise énergétique d'ampleur.
Pierre Elliott Trudeau était une caricature du spectacle permanent. Il lui arrivait de quitter des salons officiels en enfourchant une rampe d'escalier ...
A la même époque, VGE a occupé ce créneau.
Le charisme des leaders était le chemin vers la sortie de crise collective.
C'est la vague sur laquelle surfe actuellement Justin Trudeau qui capitalise d'ailleurs bien l'image de son père. Il ne s'agit pas de séduire pour séduire mais de séduire pour agir en passant par la case pouvoir.
C'est d'ailleurs l'une des difficultés considérables de l'actuel Gouvernement français. Il parait triste, punitif, à la remorque de la crise, en retard permanent d'une étape.
Jean Marc Ayrault porte la crise sur son visage. François Hollande porte la crise sur ses épaules.
Au même moment, Obama s'imposait comme guerrier contre la crise et Trudeau s'annonce comme incarnant la vie aux trousses donc la crise au placard.
C'est une leçon qui mérite l'attention et qui devrait ouvrir de nouveaux espaces à l'optimisme.
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