Paris : Anne Hidalgo résiste à l'impopularité de l'exécutif
Selon un sondage Ifop – Fiducial / Le Journal du Dimanche : Les intentions de vote pour les élections municipales à Paris, à 9 mois des élections municipales à Paris, l’enquête Ifop - Fiducial réalisée pour le Journal du Dimanche au lendemain de la primaire UMP parisienne révèle en premier lieu une forte bipolarisation du rapport de force électoral.
En effet, plus de 70% des Parisiens interrogés expriment un vote en faveur des listes PS ou UMP, l’ensemble des autres listes testées se situent entre 5 et 6% d’intentions de vote.
Dans ce cadre, la liste conduite par Nathalie Kosciusko Morizet obtient 35% des intentions de vote soit une progression de 7 points depuis le dernier sondage Ifop – Fiducial / JDD réalisé en janvier 2013. On peut voir là un effet « désignation » lié à la primaire parisienne dont bénéficie Nathalie Kosciusko Morizet.
Pour la première fois, la droite fait mieux dans une enquête d’opinion que les 32% obtenu à Paris par Nicolas Sarkozy au premier tour de la dernière élection présidentielle.
Pour autant, le socle électoral d’Anne Hidalgo ne vacille pas, la liste du Parti Socialiste conduite par la première adjointe de Bertrand Delanoë arrive en effet en tête avec 37% des intentions de vote.
Ainsi, la remontée de Nathalie Kosciusko Morizet au premier tour ne gêne en rien la candidate socialiste qui pour le moment ne parait pas affectée par l’impopularité majoritaire du couple exécutif.
Au second tour, l’avantage dont bénéficie Anne Hidalgo se confirme pleinement. En effet, la liste de la majorité municipale obtiendrait 54% (56% au mois de janvier) contre 46% en faveur de la liste UMP-UDI.
Anne Hidalgo fait le plein des intentions de vote de gauche du premier tour et bénéficie du report d’un électeur Modem sur deux et de près d’un électeur UDI sur quatre.
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