Hillary Clinton et l'opération "Ready for Hillary"
Hillary Clinton a tiré toutes les leçons de l'échec de 2008.
A cette époque, les principaux candidats ont entrepris méthodiquement la traditionnelle tournée des Etats en attachant une attention particulière à ceux qui accueillent les premiers scrutins des primaires.
Alors, Hillary Clinton veut conduire une campagne de proximité mais matériellement ce choix n’est pas aisé à mettre en œuvre.
En effet, par son statut d’ancienne First Lady, Hillary Clinton était la seule candidate à disposer d’une protection des services secrets Américains ; ce qui complique considérablement les choses.
Hillary Clinton entend construire ses visites comme un retour aux « connaissances d’antan ». Elle rappelle en permanence qu’elle vient revoir de vieux amis. Même si dans le concret de l’organisation de l’agenda, l’essentiel pour elle consiste surtout à rencontrer toutes les personnalités qui comptent dans l’appareil du Parti Démocrate de l’Etat en question.
Au niveau de son discours, Hillary Clinton se veut simple, proche, à l’écoute. C’est là que les services officiels de sécurité compliquent tout et la repositionnent immédiatement du côté de son ancien statut… Dans l’Iowa, premier Etat travaillé par Clinton, les questions ont surtout porté sur ... la guerre en Irak.
En 2007, lors des primaires, ce qui a marqué le lancement de sa campagne, c'est :
- un démarrage laborieux limité aux relais du parti démocrate,
- l'incapacité à créer un suspens de curiosité.
Ce sont les deux corrections apportées par son lancement 2016 :
- une campagne avec les citoyens : Ready for Hillary,
- susciter la curiosité.