Grenoble : suspension des primaires UMP : le Dauphiné Libéré crée la sensation avec Alain Carignon
Depuis plusieurs jours, la polémique prenait de l'importance sur les conditions techniques de déroulement de la primaire UMP 38. Une situation alimentée par un des postulants, M. Matthieu Chamussy, et sa "garde rapprochée" alors même qu'une réunion du Conseil des Primaires était programmée sous des délais très brefs (vendredi 6 septembre à 11 heures) pour clarifier les derniers points techniques.
Un Conseil des Primaires où le postulant en question ne pouvait craindre d'être marginalisé puisque la composition de toute la commission avait été soumise à son accord et qu'il avait, en son sein, désigné un représentant direct.
Dans une ambiance de rentrée très particulière, Alain Carignon change la donne par une ITW choc accordée à l'une des grandes signatures du quotidien régional, Mme Eve Moulinier.
Alain Carignon sort de la polémique en mettant chaque partie face à ses responsabilités.
Quelques heures après cette déclaration qui fait sensation, c'est l'état de choc.
Des proches du postulant instigateur de la polémique prennent leurs distances.
D'autres envisagent de déposer leurs candidatures avec cette nouvelle donne.
Certains attendent la réunion du Conseil des Primaires pour rendre une décision qui pourrait être le retrait de cette forme de compétition désormais très dévaluée.
A l'origine, les primaires visaient notamment à modifier l'image de marque de l'UMP 38 dans une ville où, après Rennes, cette formation politique se heurtait à des difficultés significatives comme l'avait indiqué un sondage dans la foulée des législatives 2012.
180 jours de débats publics de qualité avaient commencé ce travail qui était dans l'intérêt collectif de l'ensemble de l'opposition locale.
En 8 jours, ces 180 jours ont été anéantis dans des conditions d'une réelle irrationalité.
Avec l'entretien choc d'Alain Carignon, c'est une nouvelle donne totale qui intervient lors de la rentrée politique à l'issue d'une semaine où les déclarations les plus violentes ont été déversées dans des conditions qu'une partie de l'opposition locale pensait ou du moins espérait révolues ...
