DSK ouvre-t-il déjà l'après Ségolène Royal ?
L'ancien candidat à la primaire socialiste entend toujours exprimer sa tonalité différente. Ce fut encore le cas ce jour sur la terminologie du contrat première chance.
L'ambiance de la campagne présidentielle est très étonnante. Les candidats éprouvent manifestement des difficultés à bâtir un rythme soutenu pour leurs campagnes. Ils ont les mêmes difficultés pour trouver des soutiens clairs et sans réserve sur leurs propositions.
Ce dernier constat est révélateur de l'implosion de l'offre politique. Dans le camp socialiste, les premières voix s'élèvent pour commencer à évoquer l'aprèsRoyal. L'effet du calendrier est implacable.
C'est une séquence temps de 10 ans qui est en jeu en cas de victoire car il faut compter non seulement sur les 5 ans d'exercice du mandat en cas d'élection mais aussi sur la candidature légitime à l'issue de celui-ci. Il n'y a donc pas de nouvelle "fenêtre de tir" avant 2017.
C'est donc un probable changement de génération. C'est rigoureusement identique au sein de l'UMP pour Alain Juppé notamment. Mais là progressivement, l'idée de victoire de N. Sarkozy a gagné beaucoup de terrain.