E-administration : les Français y sont favorables
Le développement de l’administration numérique, ou « e-administration », figure parmi les objectifs maintes fois assignés par les pouvoirs publics aux politiques de modernisation des rapports entre les services publics et les usagers.
Récemment, dans le cadre du « choc de simplification » impulsé par le président de la République, la fluidification numérique des échanges entre les entreprises et les administrations s’est ainsi inscrite au cœur d’évolutions jugées essentielles.
Interrogés par l’Ifop pour Acteurs Publics, les Français font preuve de jugements particulièrement favorables au développement de l’e-administration, et se montrent disposés à participer à cette évolution fondamentale dans le fonctionnement des services publics.
Invités en premier lieu à lister les évocations que leur suggèrent l’administration numérique, les interviewés se focalisent sur des éléments liés à la rationalisation des rapports entre usagers et services publics.
Ainsi, 57% mentionnent le gain de temps que représente pour les citoyens l’e-administration, alors que 36% évoquent une simplification des services publics, et une proportion identique un moyen de réduire le coût des services publics.
Economie, simplicité, rapidité : ces trois concepts traduisent une attente forte en termes d’efficacité accrue des services publics, attente qui se comprend d’autant mieux qu’on sait les Français très soucieux de voir l’Etat et toutes les administrations réduire leurs dépenses, de même qu’on connaît leur souci d’une amélioration des services rendus aux usagers (aussi contribuables), s’agissant notamment de la vitesse à laquelle les services publics sont en mesure de traiter leur situation.
Les autres considérations, et notamment l’amélioration des services publics (12% de citations), ou encore l’accès aux données publics (7%), ne sont guère relevées par les répondants. Les aspects plus négatifs liés au développement de l’e-administration, comme notamment les problèmes liés à la sécurité des données personnelles, sont également peu évoqués (12%).
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