French Tech : la compétition se renforce
Bordeaux, Lyon, Montpellier... les villes se mobilisent de plus en plus activement pour le label French Tech.
L'initiative French Tech est née en janvier 2014, sous l'impulsion de Fleur Pellerin, alors ministre chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique.
Objectif : faire émerger les champions du numérique en France. En juin 2014, quelques territoires français se verront décerner un label French Tech. L'enjeu est donc important pour les villes, puisque 15 millions d'euros seront attribués pour "attirer des talents, entrepreneurs et investisseurs étrangers", et 200 millions pour les initiatives privées.
Un levier pour attirer les investisseurs autour du numérique.
Le label French Tech a été lancé pour donner une visibilité internationale au numérique français, et aux villes qui ont développé une attractivité numérique. En plus d'un moyen de mettre en valeur les projets et les entreprises numériques de demain, l'enjeu est aussi financier.
Au total, entre 10 et 15 villes recevront le label pour mettre en valeur les initiatives numériques et bénéficier d'un accompagnement et de financements des partenaires.
En début de semaine, Bordeaux a lancé une forte communication nationale. D'autres villes font de même. Celle de Grenoble semble actuellement en moindre position exposée par ailleurs à la concurrence de Lyon au sein de la même Région administrative.