Montpellier et à quand le début du vrai débat sur le prix de l'eau ?

La politique municipale de l'eau peut-elle être résumée à la seule facture de l'eau ? Bien davantage, quelle est la face cachée de la facture dont la part à la maintenance et à l'amélioration des équipements ?

Jusqu'où peut aller l'actuelle course à la baisse du prix de l'eau qui est en vogue dans les collectivités locales ?

Une course d'ailleurs en totale contradiction avec la logique officielle du début des années 2000 quand les écologistes défendaient l'idée que "respecter l'eau c'était imposer un prix élevé" car le prix faible était alors présenté comme la porte vers les gaspillages ...

Et si l'eau devient "publique parce que relevant du patrimoine commun" au titre qu'il st impossible de vivre sans accéder à l'eau, pourquoi s'arrêter à l'eau ? En effet, comment vivre sans se chauffer, sans se nourrir, sans se loger, sans se transporter ... jusqu'où iront donc les nouvelles frontières de ce "patrimoine commun" ?

A l'exemple de la récente décision de l'agglomération de Montpellier, il serait temps que le début du vrai débat sur le prix de l'eau s'engage sérieusement parce qu'il importe aussi d'avoir à l'esprit que la France prend du retard sur la quasi-totalité des contraintes européennes en matière de qualité des eaux comme de l'assainissement et qu'il arrivera un temps où la facture européenne sera présentée et qu'il faudra bien l'acquitter.





  • Publié le 10 mai 2014

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