Mélanie Joly et la génération post Obama des démocraties occidentales
Après les élections intermédiaires de novembre 2014, les démocraties occidentales ouvriront l'ère post Obama. Comme JFK dans les années 60, Barack Obama a ouvert une ère nouvelle de leadership.
Ce leadership moderne en cette période de politique planétaire va se chercher les icônes de la nouvelle génération. Moins de 10 noms ont vocation à incarner l'ère post Obama dans cette démocratie planétaire.
Au Canada, la bataille sera entre Mélanie Joly et Justin Trudeau. Sur des socles différents, ces deux tempéraments réunissent toutes les qualités pour parler à l'opinion moderne.
En Europe, Mattéo Renzi et Ed Milibrand sont dans la course.
Aux Etats-Unis, Marco Rubio, Bobby Jindhal, Martin O'Malley ont des profils performants.
De tous ces profils, c'est probablement Mélanie Joly qui semble avoir vocation à mieux représenter ce leadership moderne.
1) C'est une génération de conquérants et non pas d'héritiers.
2) C'est leur style qui est leur programme. Mélanie Joly, la vie coule dans ses veines. Elle porte une lumière qui impacte. C'est un atout considérable parce que les élections modernes ne sont pas des élections de raison mais d'émotions.
3) A l'opinion moderne qui est l'enfant des peurs et des désespoirs, ce style apporte du souffle, de l'espoir.
4) Mais cette génération devra se méfier car la légitimité ne se répare plus. Une vraie crise et l'opinion passe au suivant.
5) L'opinion moderne entend vivre l'âge du faire par des images symboliques. La fonction de maire d'une grande capitale internationale, de surcroît "entre deux mondes" comme Montréal, est probablement le tremplin idéal d'un circuit court de pouvoir.
Cette compétition est ouverte. Elle se jouera dans les deux prochaines années au moment où Obama passera à son retrait effectif de sa présidence car l'opinion internationale cherchera alors les successeurs à Obama dans la démocratie médiatique planétaire.