Nicolas Sarkozy lance la vague bleue
Le leader UMP lance une opération spectaculaire pour la dernière ligne droite : la vague bleue.
Il compte ainsi capitaliser la force militante de son parti qui s'est avéré être le seul à compter sur un force militante opérationnelle sur l'ensemble du territoire avec notamment un très fort contingent de jeunes.
C'est une opération qu'il faudra suivre avec beaucoup d'attention. Elle est neuve dans le paysage politique Français et s'inspire très directement des techniques Américaines des 72 dernières heures supposées décisives.
Mais le citoyen Français est moins habitué à afficher ses choix.
La formule de vague bleue peut paraître techniquement contestable. Le terme de vague a une connotation d'une certaine violence. De plus, le mot bleu est souvent associé au froid ou à la peur. La coutume populaire ne dit-elle pas "j'ai eu une peur bleue".
Ces quelques réserves techniques marginales opérées, c'est une belle initiative créative dans une campagne globalement assez terne. Il faut remonter à 1965 pour observer dans le marketing politique Français une telle exploitation d'une couleur. A cette époque, sur les conseils de Michel Bongrand, Jean Lecanuet voulait peindre la France en vert, couleur supposée de l'espoir.
Dans le contexte électoral actuel, cette initiative peut s'avérer particulièrement utile car l'électorat flotte toujours et zappe d'où l'utilité de le "suivre" jusqu'à la dernière heure.