Grenoble FrenchTech : à l'exemple de Matthieu Genty, le tissu local se mobilise
La semaine prochaine, la délégation de la #FrenchTech doit se rendre à Grenoble.
Ce rendez-vous est celui de trois défis :
1) Créer une vraie culture start-up à Grenoble ce qui n’est pas aujourd’hui dans l'ADN du tissu local trop dépendant des satellites du CEA donc de financements exclusivement publics. Les "chercheurs publics" fonctionnant sur des aides publiques récurrentes doivent céder la place à de vrais entrepreneurs à la recherche de clients privés, partant à la rencontre de segments privés de marchés, donc des résultats durables de marchés privés solvables.
2) Clarifier la fonction des “grandes entreprises” locales : à la différence de géographies comme Bordeaux ou Toulouse, à Grenoble, des grands groupes comme Thalès et Schneider, installés localement, n’occupent pas du tout le rôle et la vocation de grandes entreprises de ce type comme ils peuvent être assurés dans d’autres localités comparables. C'est d'ailleurs une situation qui, ces dernières années, a considérablement altéré leur image de marque locale.
3) Clarifier les relations avec Annecy : la proximité géographique et la complémentarité alpine devraient conduire à une logique de candidature unique, ce qui renforcerait significativement cette approche alors unifiée.
A l'écart de ces reproches structurels, il y a des entrepreneurs indépendants à ce jour très impliqués dans le micro-système pour gagner le label #FrenchTech. C'est le cas de Mathieu Genty, Cowork In Grenoble.
Mathieu Genty (Cowork In Grenoble) s’engage pour l’obtention du label en publiant une vidéo.
L’espace Cowork In Grenoble, managé par Mathieu Genty, est l’une des initiatives de terrain les plus dynamiques dans l’agglomération grenobloise. Son inspirateur, Mathieu Genty (par ailleurs remarquable cuisinier) s’engage pour soutenir l’obtention du label à quelques jours de la visite d’Axelle Lemaire.