Podemos : vent de gauche ou vent de la rue ?

  • Podemos

De façon très étonnante, Podemos ou Syriza sont présentés comme des "forces de gauche" qui feraient naître un souffle nouveau.

En 2008, Barack Obama a fait sa campagne "Main Street" contre "Wall Street". Toutes proportions gardées, le thème était posé : sanctionner la finance, ne pas laisser faire les seules forces du marché. Les conditions de nationalisation passagère de l'industrie automobile ont été peu orthodoxes face aux coutumes américaines.

Cette vague a été celle de 2012 quand Mitt Romney était présenté comme "l'homme de Wall Street" (Bain Company, collège de ses financiers ...).



C'est la même vague qui a été prise par François Hollande avec le discours du Bourget et "l'ennemi sans visage : la finance".

Qu'est ce qui est neuf chez Podemos et Syriza ?

L'énonciation expresse du non-remboursement de la dette.

Mais Podemos ou Syriza tiendraient-ils cet engagement ?

Obama a nommé Tim Geithner, symbole de Wall Street. Hollande a nommé Macron, symbole de la banque.

Ce qui a changé c'est que l'opinion en a assez de la crise. A la différence de 2008 et 2012, elle ne croit plus à la sortie de crise mais s'est résignée à la crise permanente. C'est donc une attente de rupture radicale, désespérée.

C'est pour la première fois un vrai vent de la rue qui souffle bien au-delà d'un vent de gauche.

Asamblea Ciudadana PODEMOS

  • Publié le 6 janvier 2015

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