Crise grecque : Alexis Tsipras évoque une éventuelle crise nouvelle
Alexis Tsipras prévient ce jour qu'il ne céderait pas à des « exigences déraisonnables » de la part des créanciers de la Grèce, alors que se préparent des négociations sur la réforme du système de retraites.
« Les créditeurs doivent savoir que nous allons respecter l'accord à la lettre, mais cela ne signifie pas que nous céderons à des exigences déraisonnables et injustes », a-t-il déclaré dans une interview publiée aujourd'hui par le journal Real News.
« Nous ne nous sommes pas engagés à trouver l'argent exclusivement à partir de coupes dans les retraites. Au contraire, l'accord [avec les créditeurs] prévoit la possibilité de mesures équivalentes, que nous avons déjà mises en route », a-t-il ajouté.
Il a toutefois admis que le système de retraites était « au bord de l'écroulement » et devait être réformé.
De son côté, le secrétaire général du ministère du Travail, Andreas Nefeloudis, a insisté sur la nécessité d'une réforme des retraites. « Si nous ne nous occupons pas du problème du système de sécurité sociale aujourd'hui, dans un an nous ne pourrons plus payer les retraites », a-t-il prévenu.
Le ministère est chargé de la réforme du système qui devrait voir une diminution de moitié, à 384 euros par mois, de la retraite minimale garantie par l'État - un montant pouvant ensuite être complété suivant les revenus et les années de cotisations.
La crise grecque pourrait donc connaître un rebond majeur à très court terme.