#EnMarche ou les retours aux fondamentaux de la campagne Obama 2008
Jusqu'à maintenant, depuis 2008, la France n'a jamais connu une campagne réellement identifiable à la campagne Obama 2008. Il a beaucoup été question d'identifications de ce type mais dans des cadres trompeurs.
Hier, pour la première fois à ce point, un Mouvement, En Marche, a posé les jalons d'une campagne de ce type dans le cadre de la présidentielle 2017.
Pour l'essentiel, en 2008, c'est le choix d'un leadership nouveau. L’acquisition la plus facile du statut de leader c’est d’être le premier.
Comment fait-on pour être leader ? C’est simple. Il faut être le premier. Le premier c’est la légende. La légende vit toujours. Le second est soit un suiveur soit le premier des … perdants. Dans aucun de ces cas, il n’y a matière à créer un statut de leader.
Charles Lindberg, Neil Armstrong, Christophe Colomb, … Lance Armstrong, Bill Gates … ont marqué l’opinion à vie parce qu’ils ont une qualité commune : avoir été des premiers.
Une fois arrêté ce constat de bon sens, la véritable difficulté consiste à identifier l’objet de cette première place.
Barack Obama pouvait compter sur un fait discriminant objectif : être le premier Président métis.
Comme il n’y avait pas d’autres candidats sur ce créneau, il n’eut même pas de confrontation pour acquérir cette première place sur d’autres candidats à ce statut.
Par conséquent, la première exigence consiste à effectuer un survol global des positions pour identifier celle qui est susceptible d’être atteinte en première place. C'est le créneau d'Emmanuel Macron, le premier candidat hors les partis politiques classiques. Parce qu'il est neuf sur ce créneau, il peut structurer la présidentielle 2017 sur ce critère : lui / vieux système.