Emmanuel Macron et les "faiseurs de peurs"
La peur est associée d'abord à soi-même : peur de la douleur, peur de la dépendance, peur de la pauvreté ... Dans ce cadre, le cancer occupe une place particulière : il résume à lui seul l'anti vie.
La période actuelle voit une place particulière à des peurs collectives liées notamment à l'insécurité : peur des biens comme des personnes. Il y a aujourd'hui deux peurs qui prennent une place particulière. D'une part, la peur d'une société qui se perd : le choc de religions, les ressources de la planète, le déclin de la France comme puissance qui compte sur le plan international ... Mais surtout d'autre part le retour de la peur de la guerre. Or en France, la peur paralyse. Elle diminue la contestation. Elle installe la conformité. Elle infantilise l'opinion qui retombe dans l'enfance face à la peur du loup.
Mais peut-être à force de trop agiter la notion même de peur, l'opinion moderne peut échapper à ces effets classiques ? C'est toute la part d'inconnue de l'actuelle guerre d'Ukraine.