Mark Zuckerberg s'engage en faveur des dreamers
Jeudi 31 août, une lettre publique signée par plus de 200 entrepreneurs à l'intention de Donald Trump et des leaders du Sénat comme de la Chambre des Représentants met en relief un réel divorce de fond entre une partie des entrepreneurs et Donald Trump sur un sujet de fond : une économie mondialisée peut-elle donner l'exemple d'un repli nationaliste ? C'est tout l'enjeu des dreamers.
L'enjeu est en effet celui des immigrés sans-papiers souvent arrivés mineurs sur le sol américain et y ont vécu de nombreuses années dans la clandestinité. Ils ont cru un temps, sous l’administration Obama, pouvoir vivre paisiblement aux Etats-Unis. Aujourd’hui, ils ont peur. On les appelle les “dreamers”, c’est-à-dire “rêveurs” (le terme vient de l’acronyme d’un projet de loi jamais voté par le Congrès). Donald Trump a promis de mettre un terme au programme d’Obama. Les 700 000 immigrés qui ont obtenu un statut légal temporaire pourraient ainsi le perdre. C'est tout l'enjeu important de l'économie de la Silicon Valley en termes de recrutements comme d'image de marque.
En terme de recrutement, car cette économie veut attirer facilement les meilleurs mondiaux dans les domaines. Et cette économie qui repose sur une logique de "village planétaire" ne peut se permettre une image de marque qui symboliserait un positionnement "nationaliste".
Mark Zuckerberg s'engage sur cette cause. Comme plus de 200 entrepreneurs emblématiques de la "nouvelle économie" tout particulièrement. C'est progressivement des pas importants qui sont franchis vers des "entreprises citoyennes" donc des "entrepreneurs citoyens". C'est aujourd'hui LA nouvelle donne qui émerge progressivement et qui va beaucoup compter en 2018. Une salle d'attente vers des candidatures nombreuses d'entrepreneurs ?