Kristine Tompkins et l'enjeu historique des sanctuaires naturels
L'oeuvre de "milliardaires verts" sera progressivement reconnue dans le temps comme une contribution exceptionnelle à la préservation de la nature. Douglas et Kristine Tompkins figureront aux premières places de ces contributions.
C'est un enjeu considérable que de parvenir à préserver des lieux protégés. Comme dans le même temps, il est indispensable de déterminer des lieux d'études pour identifier les conditions de menaces de certaines espèces animales. Cette semaine, selon une étude publiée mercredi dans la revue Science Advances, des chercheurs ont identifié et localisé la totalité des 1 189 espèces terrestres d’amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères figurant sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) se reproduisant sur 1 288 îles. Une banque de données sur la biodiversité insulaire permettra de mieux cibler et de nettement améliorer les efforts de conservation dont a besoin notre planète. Les îles ne représentent que 5,3% des terres émergées mais ont abrité 61% de toutes les espèces éteintes ces dernières décennies. L’existence de cette base de données devrait permettre une réelle avancée dans certaines études.
Ce sont des actions complémentaires de ce type qui seront saluées dans quelques années. La France manque terriblement à ce tableau parce que ses parcs naturels sont à bout de souffle notamment financier. Si la France est souvent considérée comme un "musée" c'est sur le plan culturel et non pas naturel. Ce sera aussi l'un des grands rendez-vous manqués ces dernières années.