Métropole de l'agglomération grenobloise : des élus de l'exécutif commencent à se démarquer ...
C'est par le biais d'un entretien avec le quotidien régional, le Dauphiné Libéré, qu'une composante à part entière de l'exécutif de l'agglomération grenobloise se démarque en dénonçant pas moins que la technostructure qu'est devenue la Métro et les coupures avec les citoyens ...
L'agglomération grenobloise vit beaucoup à l'heure de Jean Luc Mélenchon en raison de la forte présence de proches au sein même de la ville centre de l'agglomération grenobloise. Pour 2017, ce courant de pensée avait conceptualisé la notion de "dégagisme", résumé plus intellectuel du "sortez les sortants".
Une ambiance très prégnante dans l'agglomération grenobloise notamment pour des raisons sociologiques avec une forte présence de néo-grenoblois et un turn over considérable des habitants compte tenu du poids des universités et des grands groupes avec un dispositif souvent officialisé de primes à la mobilité tous les 3 à 5 ans.
Constater qu'un groupe influent d'élus de Communes péri-urbaines et rurales, élus directement associés à l'exécutif, donc ayant rendu possibles des actions par leurs votes, reprennent un des thèmes forts de l'opposition extérieure à l'enceinte de cette institution en dit long sur la volonté à venir de ... "défendre le bilan commun".
L'impopularité de la Métro a beaucoup "grandi" ces dernières années et les actuelles opérations d'urbanisations densifiées dans le péri-urbain amplifient cette vague. Et ce n'est rien à l'approche du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUI) qui pourrait être voté début décembre 2019 c'est à dire à moins de 4 mois des élections de mars 2020. Un document qui aurait alors vocation à être tout simplement remis en question par les nouvelles assemblées municipales c'est dire la logique d'un timing assez exotique. Une agglomération qui supporte de moins en moins d'être la mutuelle financière de la ville - centre une fois qu'elle se soit déclarée officiellement en ... faillite. Une ville - centre qui devrait très probablement connaître une offensive significative de la société civile face à l'incapacité ou à la non volonté des formations politiques classiques de se renouveler en s'entêtant dans les impasses de profils n'ayant connu que les défaites cuisantes depuis 1995 avec des scores voués à la baisse constante.