#nddl : Emmanuel Macron perd sa première bataille des images
Avec sa décision sur Notre Dame des Landes, Emmanuel Macron vient de perdre sa première bataille des images depuis 2015. Un tournant dans un parcours de communication jusqu'alors sans la moindre faute.
La bataille des images a été perdue quand hier sa décision a donné une succession d'images qui sont répulsives pour l'électorat de droite : voir des zadistes danser de joie, observer l'expression de personnages cachés derrière des masques, constater le retour glorieux de José Bové ... Toutes ces images font fuir l'électorat de droite. Et ses partisans sont à court d'arguments. Ils disent "nous avons décidé". Mais quand pour un pouvoir décider devient une qualité sans juger le fond d'une décision ? Et de surcroît, cet argument est faux. Il y a eu des décisions sinon les recours en justice auraient été impossibles, irrecevables par définition Il est en effet impossible d'engager un recours contre le ... vide. Or il y a eu 170 décisions de Justice. Personne ne peut imaginer 170 décisions sur le ... vide.
Mais surtout la "marque Macron" reposait sur un socle fort "je fais ce j'ai dit pendant la campagne électorale". Or Emmanuel Macron vient de fissurer ce socle puisqu'il fait le contraire de ce qu'il a dit sur ce dossier. Et son expression en la matière a été claire et répétée.
Et Emmanuel Macron prend ce virage pour un électorat qui ne viendra jamais à lui parce qu'il incarne un libéralisme économique intolérable pour cet électorat. C'est le premier fait de nature à sérieusement et durablement écorner l'image d'Emmanuel Macron. Un espace jusqu'alors inattendu va s'ouvrir pour son opposition de droite.