Vif (Isère) : le Cercle du Sud Grenoblois évoque ses priorités pour 2018
Belle première réunion à Vif (Isère) du Cercle du Sud Grenoblois ce jour pour la nouvelle année. Une étape importante qui a été l'occasion de préciser les priorités de cette initiative qui est la seule à ce jour dans l'agglomération grenobloise à regrouper des personnes venant d'horizons aussi diversifiés.
Devant une assistance fournie, le mot de bienvenue a été tenu par Mme Brigitte Périllié, ancienne Maire de Vif, ancienne Vice-Présidente du Conseil Départemental de l'Isère. Très en forme, Brigitte Périllié a effectué un discours plein d'esprit et d'humour. Elle a opéré un tour d'horizon très complet des sujets d'actualité avant de répondre à des questions plus précises. Claude Soullier, Conseiller Municipal de Brie et Angonnes, Co-Président du Cercle du Sud Grenoblois, a pris la parole pour témoigner, lui aussi dans l'humour, d'évolutions significatives.
Aline Kozma, Co-Présidente de cette Association, a répondu ensuite à de nombreuses questions individuelles sur des sujets d'actualité.
Trois enseignements majeurs de cette soirée.
1) Il y a indiscutablement une émergence sérieuse de revendications de proximité au sein de la Métro. Cette dernière n'est pas parvenue à faire vivre des relations de proximité. Les griefs sont très nombreux sur les défaillances de la Métro dans la gestion de dossiers de la vie quotidienne : nids de poules dans les voiries, mauvais entretien des bordures de voiries ... Or ces échecs sont le visage quotidien de l'intercommunalité. Ils sont d'ailleurs d'autant plus le visage quotidien de l'intercommunalité que bon nombre des municipalités se défaussent sur la Métro pour tenter de cacher certaines de leurs propres insuffisances ...
2) Les actuels membres sortants de cette intercommunalité expriment des désaccords partisans à l'extérieur de l'instance mais votent "en douce" près de 95 % des délibérations à l'unanimité à l'intérieur de la Métro. Là, l'enjeu est différent. Ce sont des personnalités qui se réunissent sur des projets de valeurs communes dans la gestion d'une intercommunalité. C'est presque la démarche opposée en mettant en relief d'abord les termes des terrains d'ententes. D'ailleurs de nombreux membres d'actuelles majorités municipales sortantes n'hésitent plus à exprimer leur intérêt et leur accord pour cette nouvelle démarche auprès des deux Co-Présidents qui croulent sous les demandes de rendez-vous et d'entretiens. La publication de cette liste susciterait des surprises pour le moins inattendues ...
3) Sur le fond, c'est une logique totalement différente de l'engagement public. Du local. Du concret. De l'indépendance face au prêt à penser de la militance disciplinaire des vieilles formations politiques. C'est d'ailleurs cette mentalité d'esprits libres qui assure la participation d'universitaires comme M. Jean Pierre Charre, géographe et historien de référence dans toute l'agglomération grenobloise ci-dessous sur la photo aux côtés de M. Claude Soullier, Co-Président du Cercle Sud Grenoblois.
Mais aussi de nombreux entrepreneurs (dont de nombreux emblématiques du Sud Grenoblois) qui veulent absolument défendre un "nouveau patriotisme" local rassembleur pour donner un nouveau souffle à l'agglomération grenobloise de plus en plus dominée de façon incontestée par le Grand Lyon au sein de l'ex Rhône Alpes et désormais concurrencée aussi très sérieusement par Annecy qui vient de vivre plusieurs fusions de Communes plaçant désormais cette ville dans la même "cour démographique" que Grenoble à la différence du passé mais pour Annecy avec en plus la proximité avec la "ville monde" qu'est Genève.