L'UMP enregistre des débats internes sur la nécessité de modifier le calendrier électoral
A l'exemple de Renaud Dutreil, de nombreux députés s'inquiètent des conséquences durables de ce calendrier électoral aussi étroit confondant manifestement les enjeux des échéances. Une révision globale semble s'imposer.
La reconnaissance manifeste d'un cadre légal désormais inadapté s'impose pour de nombreux députés UMP.
Cette reconnaissance a vécu 4 étapes lors de la dernière présidentielle.
Tout d'abord, le débat sur les parrainages comme point de passage obligé pour la candidature. Le système politique Français ne pouvait par exemple se permettre la non-candidature de Le Pen. Cette hypothèse aurait altéré l'ensemble de l'élection 2007. C'est la preuve que l'obtention des parrainages ne peut être le seul "sésame".
Ensuite, l'égalité des temps de parole pendant la campagne officielle du 1er tour a tué le débat entre les 4 principaux candidats. La France est probablement la seule démocratie "moderne" où l'organisation d'un débat entre les candidats leaders devient impossible. Personne ne peut défendre que cette situation fasse avancer la démocratie.
Puis, le seul débat de l'entre deux tours s'est avéré trop réducteur, trop castrateur pour les journalistes. Ils ont donc ouvertement remis en question les conditions d'organisation de ce débat institutionnel.
Enfin, le cadre strict imposé aux médias "classiques" a été entièrement débordé par Internet comme par l'internationalisation de l'information à l'exemple des sondages communiqués par des sites étrangers dés l'après-midi du vote à partir de 17 heures.
La modernisation de ce cadre légal s'impose.