L'agglomération grenobloise devient la capitale des ... bouchons
L'asphyxie est totale depuis quelques jours. Lundi matin pour traverser l'agglomération grenobloise : plus de 2 heures ! Aujourd'hui idem. La colère commence à gronder très sérieusement tant les impacts quotidiens sont considérables.
C'est la totalité du fonctionnement dans l'agglomération grenobloise qui est perturbé. Les retards scolaires sont légion. Les emplois sont refusés dès que des postulants calculent les conséquences pratiques sur l'amplitude horaire : travail + déplacements.
La crise vient de loin. Elle avait été annoncée dès le début des années 90. Circonstances atténuantes : la géographie locale est très contraintes : montagnes + urbanisation + fleuves. L'espace libre pour des voies supplémentaires à usages divers (automobiles, transports collectifs ...) est rare.
Mais la crise actuelle est aussi, voire surtout, le fruit de l'inaction des dernières décennies. Michel Destot a cédé de 1995 à 2008 à sa composante écologiste très opposée à tout aménagement des voiries. André Vallini a cédé à son tour. Si bien que désormais l'asphyxie est absolue.
Et le projet de PLUi ne peut qu'amplifier cette crise car il prévoit l'urbanisation accélérée du péri-urbain.
C'est le moment le plus critique pour les majorités sortantes. Le trafic c'est le quotidien par définition. Si les municipales de 2020 tournant dans l'agglomération grenobloise au référendum sur l'insécurité et la fluidité, le dégagisme s'annonce terrible. Ce d'autant plus que la majorité sortante grenobloise et celle de la Métro ne manifestent aucune compassion pour les automobilistes, bien au contraire. Un dossier explosif si les actuels bouchons s'installent durablement même si les alertes sont anciennes comme celles ci-dessous datant de ... 2013.