Eric Piolle (Grenoble) face à une semaine à hauts risques

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A la fin de la semaine à venir, Eric Piolle aura clarifié la réalité de ses conceptions en matière de libertés publiques et d'environnement.

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Eric Piolle aborde la campagne 2020 avec une image très troublée par rapport à son plan de communication 2014. A cette époque, Eric Piolle se présentait comme un techno-écolo et son conseiller en communication avait défini dans un plan de communication désormais public tout ce qu'il fallait éviter pour bien ancrer cette image. Les années ont passé et le plan de communication 2014 a manifestement été mis à la poubelle. Mais depuis quelques semaines, le raidissement du maire sortant de Grenoble est manifeste.

Or dans la semaine à venir, il a deux rendez-vous qui vont beaucoup compter. 1) La séance du Conseil municipal du 16 décembre avec la présence d'Alain Carignon. En 2014, Eric Piolle a débattu avec Alain Carignon, côté à côte. Pourquoi ne le ferait-il plus en 2019 ? Bien davantage, la Ville de Grenoble pourrait-elle devenir la ville qui ne permet pas la liberté d'expression ? Ce qui serait totalement contraire à toute l'Histoire de la ville qui a toujours voulu privilégier le pluralisme et le débat d'idées.

Puis le 20 décembre, séance de la Métro où Eric Piolle fait la majorité. Et là, second rendez-vous : l'environnement. A Grenoble, Eric Piolle veut débitumiser. Mais le PLUi c'est le règne du béton et du ... bitume. Un PLUi très contesté qui suscite des colères locales nombreuses. Si les élus sortants de la majorité grenobloise votent le PLUi, ce sera le marqueur d'une bétonisation à outrance de l'agglomération grenobloise. Difficile après une telle étape de se revendiquer encore ... écologiste.

A la fin de la semaine à venir, ces deux rendez-vous vont considérablement marquer les semaines à venir.

  • Publié le 13 décembre 2019

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