Gérard Collomb et Michel Destot pourraient être les premiers à formaliser des accords locaux avec le MoDem
Gérard Collomb et Michel Destot, respectivement Maires de Lyon et de Grenoble, pourraient annoncer dés fin septembre 2007 les bases d'un accord avec le MoDem notamment sur la base de la constitution de larges listes d'union municipale.
La recomposition politique peut passer assez rapidement par le local. Les dernières déclarations de François Hollande pourraient connaître des "dérogations" rapides en Rhône-Alpes.
Lyon donnerait l'exemple. Lors des dernières cérémonies en mémoire de R. Barre ou à l'occasion de l'entretien de rentrée publié ce jour par Le Progrès, le Maire de Lyon pose systématiquement tous les jalons pour une union locale avec le MoDem. Il a consacré une partie importante de son discours, aux côtés d'Olivier Barre, à célébrer "ceux qui privilégient le bien commun sans s'enfermer dans leur camp au risque de la paralysie".
Cette ligne s'oppose à celle de Queyranne toujours plus ancrée à gauche et dont les conditions de gestion de la Région Rhône-Alpes posent des questions de plus en plus vives.
Le Maire de Lyon serait rapidement suivi par celui de Grenoble qui aurait trouvé cette dernière semaine les bases concrètes de l'accord avec les dirigeants isérois du MoDem sur la base des tractations engagées par le Maire-Adjoint J. Safar. Pour que le MoDem se situe dans le cadre d'un accord politique plus large, il est question de l'arrivée de membres de la société civile à l'ancrage historique à droite mais aussi du transfert d'un actuel Conseiller Municipal de l'opposition. Bref, des éléments nombreux pour changer la donne politique locale.