Françoise de Panafieu donne le coup d'envoi des municipales
Françoise de Panafieu lance demain sa campagne active et offensive. Elle marque le lancement de l'actualité nationale sur les municipales à 63 jours du premier tour.
Pour bien apprécier les étapes de la campagne pour les municipales, il importe de bien garder à l'esprit qu'il n'y a jamais une campagne électorale mais des campagnes au sein d'une campagne électorale.
En effet, 4 temps différents portent des logiques différentes.
L'annonce de candidature est le temps du pacte électoral. La personnalité qui fait officiellement acte de candidature mute aussitôt. Elle sort du présent pour s'engager dans une spirale du virtuel.
Toute la campagne sera influencée par l'acte de candidature.
Second temps, l'état de charme. Aussitôt proclamée, la candidature laisse place à une période où le style doit s'installer, séduire à coups de symboles forts.
Troisième temps, le second souffle. D'autres candidats se sont déclarés. Des coups ont été portés. La concurrence est dure. Plus le temps passe, plus les embûches sont là. Il faut alors ouvrir le temps du " second souffle ". C'est le moment critique de la campagne. C'est le moment où il s'agit d'avoir gardé suffisamment de gestes forts pour faire " renaître " sa campagne, sauver son dynamisme et son originalité.
Enfin, c'est l'épilogue de la campagne, les 30 derniers jours. Soit tout reste rationnel et offensif et la victoire sera probablement au rendez-vous. Soit l'irrationnel prend chaque jour plus d'importance et tout donne le sentiment de tourner en rond et l'échec se profile.
A chacune de ces étapes, le style doit rester cohérent et offensif.
L'opinion va progressivement s'impliquer dans la campagne municipale à partir de la mi-janvier 2008.
Dans les grandes villes, il y a une inconnue majeure : le niveau de volonté de sanction du pouvoir présidentiel.