Ségolène Royal face à une nouvelle opinion publique
La candidate socialiste a probablement tort de s'entêter à diaboliser le Chef de l'Etat. Elle devrait mobiliser son énergie pour faire vivre des actes d'alternatives.
Une nouvelle opinion est née. Cette opinion vit dans l'instant. Elle est affranchie des attaches partisanes. Elle consomme de l'utile immédiat.
Le positionnement politique de Ségolène Royal est marqué par les pratiques anciennes. Cet ancrage la fragilise. Chaque attaque contre Nicolas Sarkozy est perçue comme un geste de "mauvaise perdante". Chaque critique est prise comme une "émotion stérile". Chaque supposée "crise grave" est ressentie comme une manoeuvre. Cette démarche est à contre-courant de l'opinion.
Cette dernière attend de l'utile, du futile, du consommable.
De l'utile, c'est la pression par 'l'autre faire". Sur chaque dossier, Ségolène Royal devrait appliquer la démarche du "si c'était moi" et non pas "quelle erreur que ce soit lui". Il est préférable de montrer ce qui doit être fait plutôt que de critiquer ce qui n'est pas fait.
Du futile, car l'opinion s'est émancipée de la politique comme acte sérieux auquel on consacre du temps. Ségolène Royal doit accepter cette nouvelle donne en se prêtant à des actes futiles qui ne relèvent ni de la pensée sérieuse ni de l'acte politique : des photos d'une belle rando, des photos d'une descente de rivière ... marqueront davantage l'opinion.
Du consommable, car la politique, c'est le feuilleton du quotidien. Il importe donc de concevoir des séquences d'actions qui assurent une très forte présence permanente.
C'est cette nouvelle opinion qui va faire la différence. Notre guide pratique la présente de façon détaillée dans de nombreuses fiches utiles :
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