Rachida Dati face à un été meurtrier pour les enfants
Il ne fait pas bon être enfant en France au cours de l'été 2008. Si le nombre d'accidents ne permet heureusement pas de faire un parallèle avec la canicule meutrière pour les seniors, force est de constater que les accidents d'enfants caractérisent l'été 2008.
L'été 2008 est un "été catastrophe" pour les enfants. Des évènements spectaculaires sont intervenus de façon quasi-hebdomadaire.
La Corse a représenté l'accident dramatique de "jeux" émanant de jeunes "sauvageons" selon l'expression hier très en vogue. Mais encore faudrait-il disposer de plus amples précisions sur le contenu réel pour donner la vraie qualification en l'espèce...
Dans l'Ain, le "petit Valentin" incarne l'horreur accidentelle qui traumatise tous les parents angoissés à l'idée que leur enfant puisse simplement se trouver un jour sur le chemin d'un monstre au mauvais moment.
Dans tant d'endroits dont l'Isère, des enfants oubliés dans des véhicules ont connu des morts atroces y compris cette nuit pour un adolescent de 13 ans.
Bien au-delà de la "loi des séries", ne faut-il pas voir dans cette succession d'épreuves la perte d'un statut "privilégié" dont bénéficiait l'enfant hier intouchable ou sujet des attentions de chaque seconde ?
Ces accidents peuvent justifier une action pour re-sensibiliser aux actions nécessaires en faveur de cet âge qui demeure fragile et exposé à tant de dangers majeurs.