Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sur deux logiques opposées
Le lancement de la campagne électorale place les leaders de l'UMP et du PS dans deux logiques imprévisibles il y a encore quelques semaines.
La communication électorale c'est l'art de la métamorphose disent les spécialistes (voir commentaire du jour sur notre blog).
La même semaine s'avère un formidable tremplin pour l'une et un inattendu plongeoir pour l'autre. C'est le premier vrai tournant de la campagne.
Les primaires au sein du PS étaient supposées le déchirer irrémédiablement. S. Royal sort boostée par un score de rassemblement.
La désignation au sein de l'UMP devait "être une arrivée en gare" pour un leader incontesté. Le leader est contesté de plus en plus ouvertement et gravement à l'exemple du contenu assassin de la déclaration d'un "collègue du Gouvernement" sur la supposée incapacité de N. Sarkozy à supporter un avis différent.
En une semaine, la campagne est repositionnée sur des bases inattendues.
Deux logiques s'opposent. L'une de conciliation et l'autre de clivages. Si la campagne continue sur ces nouvelles bases, les conséquences électorales risquent d'être rapidement significatives.
Le Président de l'UMP doit réagir au plus vite.