Geneviève Fioraso et la législative à hauts risques
Geneviève Fioraso est entrée dans la ligne droite avant une législative décisive pour l'avenir politique de Grenoble : la circonscription dite de Grenoble - Meylan.
Lors du déjeuner organisé par un entrepreneur grenoblois hier en présence de Dominique de Villepin, Geneviève Fioraso est intervenue à plusieurs reprises avec une connaissance des dossiers économiques que chacun lui reconnait désormais dans cette ville.
Dans la foulée d'une présidentielle éventuellement gagnée par la droite, cette compétence est-elle de nature à lui assurer le socle d'une réélection dans une circonscription qui est un fief de droite ?
En 2007, cette victoire avait été acquise grâce ou à cause de la division rude de trois candidats à droite.
Depuis, le paysage a changé. L'un d'entre eux a été absorbé par la majorité PS. Un autre se consacre entièrement à des responsabilités nationales. Le député sortant défait en 2007 a pris soin de reconstruire des ponts au sein de sa famille politique "historique" sous ses diverses sensibilités.
A gauche, le climat s'est assombri. "L'été meutrier 2010" a écorné l'image de Grenoble. La Métro vient d'évoquer l'installation d'un péage urbain très impopulaire dans le péri-urbain tout particulièrement. Les divisions sur l'éventuelle succession de Michel Destot alimentent de plus en plus les discussions et les tensions.
Ce dernier dissipera-t-il rapidement les interrogations en la matière ? Annoncera-t-il sa cinquième candidature à cette fonction de Maire ? Installera-t-il un successeur pour mettre un terme aux "paris" ? Si c'est le cas est-il disposé à faire le geste historique de "la première femme" Maire de Grenoble ?
A 500 jours des législatives, cette circonscription revêt une importance toute particulière.
Geneviève Fioraso, députée PS de l’Isère
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