La Ville de Grenoble et l'ampleur des pertes du GF 38
Depuis plusieurs semaines déjà, la Capitale du Dauphiné vit au rythme des révélations sur la liquidation de son Club de football : le GF 38.
Avant hier, le quotidien régional, le Dauphiné Libéré titrait à la une sur un passif de 10 millions d'euros.
Ce jour, un autre support local, France Bleu Isère, fait état d'un communiqué de la Ville de Grenoble valorisant le passif à près de 3 millions d'euros soit plus de 3 fois moins que le passif révélé 48 heures plus tôt que le journal en question n' a pourtant pas dû "sortir d'un chapeau" ...
La liquidation de ce Club, par ailleurs locataire d'une réalisation très coûteuse (le grand stade des Alpes) financée entièrement sur fonds publics via un emprunt, semble devoir être à l'origine d'un feuilleton à rebondissements.
1) Comment expliquer cette descente aux enfers ?
2) Comment expliquer une recapitalisation impossible et quelles ont été les surfaces financières réelles des différents repreneurs présentés sur la place publique comme des "sauveurs" ?
3) Comment valoriser un stade sans occupant dédié principal ?
4) Quels groupes nationaux peuvent être intéressés par une telle structure désormais engagée dans une DSP ?
5) Un groupe local peut-il avoir la surface financière et le professionnalisme pour faire vivre une telle structure en l'absence d'une occupation sportive puisque le Club initialement locataire est désormais en ... 5ème division ?
6) Comment expliquer qu'une agglomération aussi dynamique éprouve des difficultés de ce type quand un territoire voisin (Evain - Thonon) vit des jours glorieux ?
La Ville de Grenoble est entrée dans une phase d'explications qui risque de durer compte tenu de l'ampleur des enjeux financiers en question.