Jean François Copé et l'élection dans un parfum de scandales
Les scandales qui naissent quasi-quotidiennement ces derniers jours font peser une très lourde menace sur la présidentielle.
L'opinion peut avoir un double sentiment :
- que l'attention présidentielle est diluée dans des enjeux autres que les réponses à la crise,
- que les opérations internationales sont instrumentalisées pour faire naître d'autres fronts de "diversions".
C'est toute la stratégie de lancement de la présidentielle 2012 qui est en train de changer.
De façon surprenante, deux sujets sont encore peu occupés par l'UMP :
- la bataille du bilan local des candidats du PS. Comment un pays pourrait-il voir sa situation être résumée par la seule action nationale découplée des bilans locaux ?
- la bataille des propositions n'est pas encore ouverte sérieusement.
Jean François Copé en charge de monter en puissance le projet UMP pour contribuer au débat d'idées devient de plus en plus discret. Comme si le projet ne pouvait que s'effacer face au bilan des sortants.
Si cette logique s'installe, la campagne 2012 s'annonce très délicate pour la majorité présidentielle sortante.