Jean François Copé et l'UMP désemparée
Triste rentrée de septembre 2011 pour la formation clef de la majorité présidentielle : affaires, perte du Sénat et surtout nouvelle image du PS suite à la primaire.
L'enjeu pour l'UMP et son Secrétaire général est double désormais :
- comment reprendre l'offensive positive ?
- comment passer à l'organisation de la présidentielle dans l'attente de la déclaration officielle de Nicolas Sarkozy.
Le mois de septembre a totalement changé la donne d'avant la coupure d'été. A cette époque, le PS était impacté par l'affaire DSK et les rebonds attendus de l'affaire Guérini. La primaire s'annonçait comme difficile à organiser. La rentrée devait être celle du rebond de popularité de Nicolas Sarkozy.
Rien ne s'était déroulé comme espéré voire même comme logiquement attendu.
L'UMP peine à trouver son rôle comme outil d'une innovation nécessaire. Elle conduit les actions déjà mises en oeuvre par le passé. Ses militants ont du vague à l'âme. Même la sécurité est aujourd'hui perçue comme un échec.
La remise en mouvement devient de plus en plus urgente pour ne pas s'installer dans une présidentielle "jouée d'avance" avec un parti majoritaire qui irait dans un calendrier de la fatalité vers l'échec.