Jean François Copé ou la différence entre le temps et l'audience
Il est possible d'avoir du temps d'antenne mais peu d'audience.
Le temps n'est pas une fin en soi. La couverture TV de la convention UMP hier en est une illustration. C'est toute la politique de communication de la formation présidentielle qui est en cause à un moment où la campagne négative engagée risque d'impacter son image de marque en dégageant un sentiment d'agressivité voire même d'arrogance.
Il lui faut retrouver une dimension positive à l'exemple de 2007.
Dans ce cadre, elle a un double problème :
- le casting : le bilan 2007 - 2012 a beaucoup usé ses forces vives emblématiques de 2007,
- le contenu : où est le projet qui va déclasser l'offre du PS pour à la fois mobiliser les français et montrer que le PS ne répond pas aux questions du moment ?
Pour l'instant Jean François Copé mène un travail de campagne négative qui peut satisfaire les militants déjà convaincus mais qui risque de ne pas intéresser les indécis qui feront la différence en 2012.
L'UMP est en retard de temps mais, plus gravement encore, elle est en retard d'audience face aux émissions qui la concernent.