L'UMP et les batailles mesquines
A force de s'entêter à vouloir capitaliser des éléments dans une direction qui choque les considérations de bon sens élémentaire, l'UMP fragilise considérablement la crédibilité de ses démarches.
Ce fut d'abord le cas pour les primaires PS : qui peut sérieusement défendre que plus de 2 millions de votants représentent un score "mineur" ? L'UMP a pourtant tenté de défendre cette interprétation.
Maintenant, c'est au tour du cumul des audiences pour tenter de capitaliser le score de Nicolas Sarkozy du 27 octobre pour le traduire en "indicateur de popularité". Les bases techniques ne sont pas comparables avec la primaire PS et l'audience n'est pas la popularité.
A force de conduire de telles batailles mesquines, le parti présidentiel altère considérablement l'autorité morale de ses démonstrations.